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Comme tout le monde

by Lisa a peur

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1.
Je me rappelle Je me rappelle bien comment c’était avec les nains, les bougies, La buche décongelée et le cœur qui accélère quand vient minuit, Pas vraiment un gosse sage… Pour tant j’aurais pu comprendre, que le père noël n’existe pas, que du ciel il ne tombe que du gris, Pourtant j’aurais pu comprendre, mais on m’a longtemps bien menti, c’est péché de le faire mon petit. Je me rappelle les bonnes notes en maths et les moins bonnes en conduites, les profs, les disserts, et les regards hypocrites qui attristaient nos visages… Pourtant j’aurais pu comprendre que les diplômes ne font pas manger ,que les livres finiront par brûler Pourtant j’aurais pu comprendre, suffisait de m’expliquer, je me serais engagé dans l’armée…
2.
Les passants 02:03
Les passants Une putain d’étincelle, ta putain de dépression ancrée dans ta cervelle comme les murs de ta prison, des peurs coulent sur tes joues comme ces légions d’honneur, qui s’agrippent à des torses, qui n’ont plus vraiment de cœur. Première fois indolore très vite et bien huilée, des saluts tricolores aux doses de sky cantinées, un putain de poumon en train de se noyer, épanchement d’éthanol pour maintenir sa raison. Qui supporte vraiment ?? Payé à la comm, je m’efface à coups de gomme, J’ai plus faim, J’ai plus soif, J’ai plus froid, J’ai plus de vie. C’est beau un humain : aveuglé par la haine, dicté par la colère, écrit en braille sur du lin. Le froid qui perce la peau, les doigts dans les poches au chaud… Au secours les passants ! Au secours les passants ! Poings qui massent ma poitrine sous une capuche trop large… Au secours les passants ! Au secours les passants… Qui supporte vraiment ??
3.
Ta droite décomplexée dans ma gueule déprimée, je profite de cette société que tes études t’ont fait diriger. Continuer d’asséner tes lois, tes principes moraux, L’arrogance inquisitrice, la condescendance comme bourreau. Parce que tu crois au plaisir de voir des mois impossible à finir,  Parce que tu crois au plaisir de vivre des mois impossible à finir.  Vouloir enrailler le système, ne jamais aller voter, et soutenir que c’est la haine qui fait avancer tes projets. J’te jure qu’on est quelques-uns, et sans doute un bon paquet à vouloir s’en sortir sans écraser l’autre moitié. Parce que tu crois au plaisir de voir des mois impossible à finir,  Parce que tu crois au plaisir de vivre des mois impossible à finir.  Sors la tête de ton bouquin, les bibles on trouve ça crétin, se cultiver ok parle nous de tes idées, pas celles du père, du prof., ou de la télé, regarde ce con est fier d’être fier jeunesse adulte contaminée de dollars à la place du cœur.
4.
Cocktail 01:42
Cocktail J’ai du mal à m’asseoir, du mal à la fermer, j’ai envie d’exploser, envie de tout casser. Je connais trop leurs leçons et me prendre pour un con, c’est leur pire affront, qu’ils aient tort ou raison. Mais sûrement dépassés, moi je ne tiens plus en place, je jure, je crache, je fais des trucs dégueulasses, comme dégommer un pote avec un poing américain, parce que j’aime bien leurs films et que lui préfère ma copine. Sans oublier mes parents à l’usine, Sans oublier mes parents, les tiens en limousines, Et nos cocktails Molotov, Dans les vitrines, Et nos cocktails Molotov quand les tiens sont au gin. Je suis pas différent de toi, de lui, de vous, bien que le vous je ne sais pas, il ne vient jamais chez moi ; ou peut-être à l’école pour m’expliquer comment maintenant je suis grand :  j’ai plus le droit de m’amuser, plus le droit de rigoler, le devoir des devoirs, de lire des correspondances d’enfant fusillé, surtout rien oublier, apprendre et apprendre ce qui nous fait chialer, comment mon grand père s’est fait flinguer. J’en ai rien à branler apprendre c’est pas comprendre, mes neurones embouteillés comme mon texte à gerber. Sans oublier mes parents...
5.
A nos rêves 03:13
A nos rêves On avait seulement espéré qu’on aurait du travail, pouvoir un jour s’émanciper autrement qu’en s’ouvrant les poignets. On avait seulement espéré qu’on aurait du travail, on avait seulement espéré qu’on pourrait étudier même en finissant sur la paille, on voulait payer un loyer, pouvoir un jour s’émanciper autrement qu’en s’ouvrant les poignets : A nos rêves, à nos rêves, à nos rêves s’ils en étaient… A nos rêves, à nos rêves, à nos rêves de tout broyer… On avait seulement espéré qu’on pourrait continuer à jouer de la musique partout dans les rades, sans que le patron soit emmerdé, pouvoir cracher sur le système mais on est la génération bâillonnée : A nos rêves, à nos rêves, à nos rêves s’ils en étaient… A nos rêves, à nos rêves, à nos rêves de tout broyer… On avait seulement espéré pouvoir partager nos idées, on avait seulement espéré ne plus être obligé d’assaillir, avec nos tentes sur le pavé, et nos montagnes de pneus brûlés, faire des chansons juste pour rire, et sans parachutes dorés…
6.
Depuis Vendredi Et même en hiver si le soleil crame encore, moi qui t’appelle pour te plaire, je ne mets plus le nez dehors. Accroché aux ondes magnétiques et souvenirs numériques, on a encore des papiers blancs à noircir en les brûlant. Raturer le jour, s’y sentir endormi, on est devenu vieux depuis vendredi. Même si je redémarre quand mes batteries sont à plats, je nierais le moindre cauchemar, après tout, je me couche trop tard. Je t’apostrophe en cette fin de siècle pour te délivrer du mal qui te ronge, je me sens l’âme d’un entraineur qui vient juste de balancer l’éponge. Raturer le jour, s’y sentir endormi, on est devenu vieux depuis vendredi.
7.
JC 03:32
J.C. T’as pas vu, pas ressenti toi, comme l’ennui est grand, Entre le vide et le néant, du jour au lendemain, Comprendre qu’on n’a jamais rien su, lire des visages familiers, Et ces putains de mouvements de lèvres qu’on essaie en vain d’imprimer. Tout l’temps plus loin, tout l’temps plus confus, même mes opinions je n’les donne plus, Tout est plus loin, tout est plus confus, même mes opinions je n’les donne plus. Pire que de n’pas savoir où, être du mauvais côté, Qu’importe, puisque sens s’il n’y a plus, où qu’je me trouve, je suis perdu, Avec une perceuse dans le crâne, lobotomie intelligente, Et coups de poing muets sur la table, ce sont les coups d’gueule qui me manquent. Tout l’temps plus loin, tout l’temps plus confus, même mes opinions je n’les donne plus, Tout est plus loin tout est plus confus, même mes opinions je n’les donne plus. Alors je confonds le plaisir et la défonce, la canette et le joint comme la maman et la putain ; ma vie devient une série sous titrée dont t’aurais coupé le son : chiante à mourir, dès la première saison. Toujours plus loin, toujours plus confus, trop d’opérations, je n’me révolte plus.
8.
Ma douce amie Ma douce amie, défonce, bien au chaud près de toi, je m’enrhume, toi au creux de mes bras… A observer nos pailles, on en rêve de nos poutres, qu’elles viennent nous éclater la tête et foutre un peu à sac notre herbe bleue, enfumés sont nos yeux. Les jeunes rêvent encore crois-moi, mais artificiellement tu vois, sur le banc des arrêts, des maisons d’arrêt, le banc des accusés, simplement d’avoir juste espéré oublier un peu que c’est là qu’ils finiraient. Ma douce amie dénonce dans les mots que tu souffles aux esprits passionnés, des chansons, des romans, et qu’élire les élites c’est tirer dans la tête du peuple qui trime, qui suit un prophète qui, lui, crache dans l’assiette. Alors prenons le temps, le temps de ne rien faire, puisque tout s’accélère, tout va si vite et pour commencer, on peut même tout oublier… Grâce à ma douce amie, défonce, bien au chaud près de toi, je m’enrhume, toi au creux de mes bras… Les médecins nous auscultent avec des compteurs Geiger, je me soigne à l’erreur et les psys nous font peur, nous reste les prières salvatrices et salutaires, mais plus aucun dieu, perdu son adresse de mail juste après la grêle qui nous a ouvert le crâne et fait fermer les yeux… La patience est un jeu… me défonce bien au chaud prêt de toi…
9.
A l'ouest 02:37
A l’ouest J’ai plus rien écrit depuis des semaines, normal je me sens super bien, la crise au fond ne me concerne pas, moi j’ai un toit, un smic à la fin du mois, un arrêt maladie pour un ongle cassé, j’ai le frigo plein, internet pour me branler. Ma femme est belle et consentante, les fleurs poussent encore autour de la merde, les costards prennent toujours les bonnes décisions en matière fécale comme en zone d’éducation. Les flics nettoient mes rues relativement bien, je peux même les convier à une rafle de temps en temps, j’ai plein d’instruments, du vraiment lourd, j’ai même un mégaphone pour nos manifs de bourges. Je suis comme le soleil, je me sens à l’ouest quand je vais me coucher.
10.
Mon histoire 02:26
Mon histoire Sale odeur de mort dans l’escalier, et du pastis dans l’aquarium. La moitié d’un mur enfoncé à coups de pied et les poissons bourrés qui s’en cognent… Mon espace ne vaut rien, mon espace ne vaut rien ! Fléchettes et fusil pour calmer l’abruti, mon corps lui s’est caché sous le lit. Comme un lion en cage retrouvée ouverte, une prise d’inconscience qui dévore ma tête. Mon espace ne vaut rien, mon espace ne vaut rien ! Dans mon histoire que des perdants, des cocards, du sperme, et du sang, dans mon histoire que des perdants. Dans mon histoire que des perdants, des cocards, du sperme, et du sang, dans mon histoire que des perdants.
11.
A pas de loup Encore une matinée de plus, encore arriver plus en retard, caché au milieu d’un couloir y a-t-il vraiment un espoir ? Encore voir les tags le long d’un mur, encore avoir peur des ratures, encore voir pleurer les parents, encore voir écorchés les enfants, A pas de loup, l’enfer est encore loin de nous, A pas de loup, j’ouvre les yeux et je suis fou. Les profs et la haine du béton, avant on scandait « no future », maintenant c’est une vérité à la con, j’ai peur chaque matin, une blessure. Dis moi pourquoi les jeunes se tuent et pourquoi moi, je dois voir ça ? Dis-moi pourquoi on continue à mater la télé comme ça ? A pas de loup, l’enfer est encore loin de nous, A pas de loup, vos leçons gardez-les pour vous.
12.
Le tunnel Puisqu’ils nous pressent nos langues s’usent mais c’est nos pas qui résonneront, Amis, amours, écrasons ces insectes minables, Ils ne sont qu’une poignée voyons à pourtant détruire les récoltes, Affamer nos ventres et gaver nos yeux de leurs putains d’écrans géants pour nous faire peur, pour nous faire croire qu’ils ont le pouvoir, Qu’ils sont grands ! Comme on s’endort leur langue siffle un requiem en guise de berceuse, Amis, Amours, déterrons les armes… Une lueur au bout du couloir… Une veilleuse en guise d’espoir… Comme ils nouent nos gorges, on ne peut que suffoquer devenir bleus, Amis amours, allez crachons nos glaires, Qu’ils soient aussi contaminés comme ils nous ont envenimés, A grands coups de messes à grand coup d’ivresse, mais ils ne feront rien n’ait crainte puisqu’ils n’ont jamais rien fait, bien arrivés En fin de cycle ! il est de temps de tirer la chevillette et d’aller libérer grand-mère , Amis, amours, Puisqu’ils nous offrent la guerre … Une lueur au bout du couloir… Une veilleuse en guise d’espoir…

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Enregistré, mixé et masterisé par Alex : www.2doigtsdanslaprise.com

credits

released October 9, 2010

Enregistré, mixé et masterisé par Alex : www.2doigtsdanslaprise.com

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Lisa a peur Amiens, France

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On est 3, y a un roux à la guitare et au chant, un roux à la basse et aux choeurs et une blonde à la batterie et aux choeurs...
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