1. |
Idiocratie
02:01
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Garde à vous inconscient
Libre arbitre en batterie
Élevage intermittent
Idiocratie chérie
Défends le superflus
Laisse-nous, on décide
Achète, bouffe et regarde
Pendant qu'on assassine
Moins tu en sais, plus on jouit
Plus tu bouffes, plus on jouit
Ma semelle est ton ciel
Idiocratie chérie.
Défends le superflus
Laisse-nous, on décide
Achète, bouffe et regarde
Pendant qu'on assassine
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2. |
Attendre et ignorer
02:02
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Dis, ils deviennent quoi les bouquets de Saint Valentin le 15 février ?
Dis, ils deviennent quoi nos votes, nos bulletins, les élections passées ?
Dis ils deviennent quoi mes héros de bandes dessinées sur un écran 3D ?
Dis ils deviennent quoi tes rêves, tes idées, tes 25 ans passés ?
On va faire comme on sait
Attendre et ignorer.
Dis elles deviennent quoi les gamines suicidées ?J'espère qu'elle n'ont fait que tenter.
Dis elles deviennent quoi les images du CP une fois licencié ?
Dis elles deviennent quoi les robes de mariée une fois les divorces prononcés ?
Dis elles deviennent quoi tes promesses, tes vérités, une fois porté au sommet ?
On va faire comme on sait
Attendre et ignorer.
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3. |
Le vide à remplir
01:47
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Qu'avaient-ils en tête quand ils ont inventé
Le temps, les histoires et l'argent,
Les mots, les plans, les nécessités
Les fins de programme
Et la peur de manquer de raisons d'avoir peur,
Et les plats surgelés, les services à toutes heures.
Et le vide à remplir...
Qu'est-ce qu'on a dans la tête ? On a peur de manquer
de plats surgelés, de temps pour inventer
Les mots qui nous débarrasseraient
Des raisons d'avoir peur de nos nécessités
Et les services à toutes heures.
Des services à toutes heures.
Et le vide à remplir...
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4. |
A moitié
02:41
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Je déteste ma vie à moitié
Juste une question de point de vue
Et je ne dois pas avoir bien regardé
Je mange mes rêves comme un zombie affamé
Je zappe en permanence sur la télé
La moindre histoire, je préfère de la pub
Donnez-moi de l'alcool en grande quantité
Jugez moi, une fois noyé
Il y en a toujours pour se moquer
Il y en a toujours pour t'expliquer
Il y en a toujours pour...
Le néon, le miroir et mon lit
Sur mon reflet, c'est la panique dans ma vie privée
Je déroule des tapis rouges infinis
Pour qu'on me marche sur la gueule, je t'en prie.
Si je dormais, je reverrais sans doute que tout soit fini.
Mon quotidien est amorcé avec un retard d'un quart d'heure
Pas sûr d'avoir le bon ticket.
J'ai jamais pris autant de plaisir à pleurer
Si tu voyais comme j'en chie à longueur de journée
Si tu savais comme j'en chie...
Si tu savais ne serait-ce que la moitié.
Jugez-moi une fois noyé
Il y en a toujours pour se moquer
Jugez-moi une fois noyé
Il y en a toujours pour t'expliquer
Jugez-moi une fois noyé
Il y en a toujours pour n'être présents qu'à moitié
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5. |
Pas comme eux
01:54
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Ils se sont arrêtés en bouffant un plateau télé.
Ils se sont arrêtés et ils te disent que ça leur plaît.
Tu les connais, ils sont amis et ça t'ennuie
Ils te disent qu'un jour il faut arrêter les conneries.
N'abandonne jamais, ne fais pas comme eux
Il y a un espoir dans chaque larme
Un sourire dans chaque drame.
Ils se sont arrêtés en bouffant un plateau télé
Ils se sont arrêtés dans une photo encadrée
Et ils te disent que ça leur plaît.
N'abandonne jamais, ne fais pas comme eux
Il y a un espoir dans chaque larme
Un sourire dans chaque drame.
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6. |
Em City
02:00
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On achète tout, on ne vaut rien
On juge, on ment, on est humain
On triche, on crache, on jalouse, on trompe
On prend même un certain plaisir à souffrir
On boit, on fume, on adhère, on combat des systèmes, il y en a des tas !
On entretient le souvenir
Comme on entretient les haines
On alimente nos souvenirs
En ravalant nos peines.
On apprend tout, on ne nie rien
On croit qu'on sait, on est humain
On paye, on piège, on brise, on berce
D'un regard, d'un baiser sur la main
On postule, on rature, on diffuse, on compte les absents, les morts et les vivants.
On entretient le souvenir
Comme on entretient les haines
On alimente nos souvenirs
En ravalant nos peines.
Des centaines, des milliers
D'idées noires sur l'oreiller.
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7. |
Chambre 612
02:07
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Dans la chambre 612 j'ai juste 15ans
Papa me laisse là depuis qu'il a quitté maman
Elle, elle le sait mais s'en fout royalement,
Elle a tout le temps froid et puis l'épaule de ses amants
Lui suffisent amplement à m'oublier un instant
Chambre 612 de l’hôtel le plus grand.
J'ai acheté des Camels mais je ne fume pas vraiment
Je sais, je comprends maintenant ce qu'un meuble ressent
La chambre 612 est comme le grenier de mes parents
Je prends la poussière, quand je dors je grince des dents.
Au lycée c'est correct mais pas hyper enthousiasmant
Un jour je foutrai le camp sauf si l'idée juste avant
De sauter par la fenêtre de l’hôtel le plus grand
Devient la plus forte, oui je ne suis qu'un enfant
Comme disait papa à maman quand j'étais important
Mais personne pour se battre pour me garder vraiment.
J'en ferais bien tout une histoire mais je m'en branle honnêtement
C'était mon anniversaire, ah ? Je ne t'ai pas dit, j'ai 15ans.
Dans la chambre 612...
j'ai juste 15ans et papa me laisse là... depuis qu'il a quitté maman.
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8. |
Rattrape-moi
02:25
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Pas envie d'un lien moins fort que le tien,
Pas envie de t'expliquer que je ne me sens pas bien,
Mais je ne sais rien faire, je ne sers à rien...
On naît seul on est seul tous ensemble une bière à la main,
On s'ennuie, on se perd,
Rattrape-moi si je vais trop loin
Envie d'espérer et d'être déçu demain
Envie de me punir comme un gamin au coin
Mais je ne peux rien faire je ne sers à rien...
On naît seul on est seul tous ensemble du soir au matin,
On déprime, on se cachetonne,
Rassure-moi quand je vais trop loin.
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9. |
Sur la quai
01:44
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J'écris des chansons pour rien dire
J'écris des chansons pour rien faire
Ma vie est belle, elle en a l'air
Mais si je me trompais ?
Des week-ends sans aucun souvenirs
Des livres pas lus sur l'étagère
J'écris des chansons pour te plaire
Si je me trompais ?
Je regarde ma vie s'écouler
Comme mes propres funérailles
Les mains, les pieds cloués sur le quai
Je rêve d'un train qui déraille.
Un job qui te fait perdre espoir
Dépression au bout du couloir
J'écris des chansons dans le noir
Si je me trompais ?
Toi, t'as du temps à partager
Moi je ne fais que l'accélérer
Un peu comme si je me détestais.
Un peu comme si je me détestais...
Je regarde ma vie s'écouler
Comme mes propres funérailles
Les mains, les pieds cloués sur le quai
Je rêve d'un train qui déraille.
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10. |
Plus vraiment
02:15
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La joue rougie et l’œil qui pleure,
Chacun d'eux, tes cris me font peur
Et je n'y pense plus vraiment.
La fuite comme seule échappatoire
La Koenigsbier sur mon bavoir
Et je n'y pense plus vraiment.
Nos héros ne sont que figurines
Immobiles derrière les vitrines
Mais je n'y pense plus vraiment.
A l'escalier beaucoup trop grand
Aux coups qu'on se met en souriant
Je n'y pense plus vraiment.
Raturer les actes violents
C'était sûrement mieux avant
Mais je n'y pense plus vraiment.
J'essaie tout ce qui est dégradant
J'échoue parce que c'est plus marrant
Et je n'y pense plus vraiment.
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11. |
Avant l'âge
02:02
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Allongé parmi les cadavres,
Lèche le sang sur mes lèvres,
Veiller de plus en plus tôt,
Je ne ressens que le mal,
J'oublie avec toi le jour
Où j'ai écorché mon visage.
On a vieilli avant l'âge !
Mes pensées ne sont pas encore des antidépresseurs
Mais elles ont digéré une partie de nos malheurs.
J'oublie avec toi la trêve, on fait l'amour et la guerre...
On a vieilli avant l'âge !
Arrive sur le fil de ma vie,
Je prends ton enfance par la main,
Détruire les barreaux de la cage...
Arrive sur le fil de ma vie,
Prêt à sauter dans le rien,
Pour t'emprisonner davantage...
Arrive sur le fil de ma vie,
Je prends ton enfance par la main,
On a vieilli avant l'âge !
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12. |
Dictateur
02:30
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Tu sais l'humour, tu sais ce qui ne doit pas l'être
Ce qu'on doit manger, le bonheur, tu sais la fête
Tu sais la tolérance dans ton monde bien en place
Tu luttes pour des causes, les tiennent sont moins dégueulasses.
Dictateur de la bonne conscience
A l'idéal eugéniste
Intégriste intellectuel
Qui s'empare des mots, pas des sens.
Tu te crées plus de codes qu'il n'y en a dans les lois
Tu détestes le système parce qu'il n'est pas comme toi
Tu voudrais tous nous voir lentement crever
Parce qu'on aime les boîtes, le sport et la variété.
Dictateur de la bonne conscience
A l'idéal eugéniste
Intégriste intellectuel
Qui s'empare des mots, pas des sens.
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Lisa a peur Amiens, France
coucou,
On est 3, y a un roux à la guitare et au chant, un roux à la basse et aux choeurs et une blonde à la
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